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18
juil
En cette période estivale, intermodalite.com prend la liberté d’aborder des sujets plus légers et d’envisager les extrapolations qui pourraient être accessibles dans la deuxième moitié de ce siècle. Certes, les évolutions sont toujours effectuées par petites touches mais à ce terme, le panorama des transports et leur complémentarité pourrait avoir [...] intégré des dimensions technologiques assez inattendues. En particulier les frémissements techniques que nous entrevoyons aujourd’hui pourraient faire l’objet d’une accélération importante dans leur évolution. Des systèmes tels le train à sustentation magnétique ou autres pourraient s’immiscer familièrement dans la vie de tous les jours.
L’une des constantes dans les évolutions est l’objectif d’atteindre des vitesses sans cesse plus élevées. Sur le plancher des vaches, circuler avec de tels objectifs à déjà atteint des limites en ce qui concerne la protection des infrastructures contre l’envahissement et quant au guidage. Déjà les trains à sustentation magnétique ont apporté des réponses en proposant des voies soit en tunnel par tubes continu, soit sur pilotis. C’est donc vers un système mi train, mi avion que nous pensons que le futur sera décliné.
Deux projets peu connus ont attiré notre attention : Clip-Air qui est une solution de transport combinant les avantages du train et de l’avion et Horizon qui propose un concept similaire, plus avancé et que nous vous présentons. Horizon vise un rapprochement entre les trains et les avions. Horizon associe l’avion, utilisé pour effectuer de grandes distances intercontinentales et le train qui assurera sa mission urbaine et interurbaine actuelle. Horizon se présentant comme une aile volante capable de venir fixer des rames de train sans que les voyageurs n’aient à en descendre. Horizon va beaucoup plus loin puisqu’en réalité, l’aile volante ne se posera quasiment jamais. Les trains seront en état de sustentation magnétique, à la façon du Maglev japonais. En ce sens, ils seront alimentés par induction et ne toucheront jamais directement le sol. L’aile quant à elle viendra se positionner sur des axes spécialement prévus pour opérer le largage et la fixation des rames. Et des modules à induction situés sur le côté des ailes permettront à l’ensemble de se recharger le temps d’effectuer le transfert. Une fois en vol, les voyageurs pourront se déplacer dans l’avion et profiter d’un cockpit presque intégralement réalisé en verre pour profiter du paysage et de vues magnifiques. Divers services devraient également leur être proposés.
Le train à sustentation magnétique est déjà plus lisible. Au Japon, le Maglev est déjà en exploitation et circule à des vitesses bien plus élevées que les trains à grande vitesse guidés par des rails. En Allemagne, Siemens est également en recherche et dispose des acquis technologiques pour proposer les produits de cette génération. Bien entendu le couplage de tels trains avec l’aile volante Horizon est encore dans une plage située entre fiction et réalité. Si les progrès technologiques continuent sur leur lancée actuelle, il n’est pas irréaliste de penser qu’à l’horizon 2050, de tels concepts seraient en voie d’aboutir. Certes, cette vision est une proposition très futuriste. Néanmoins, il est incontournable d’envisager des modes minimisant leur impact sur les sols. L’aérien est transparent pour les liaisons interportuaires et le Maglev sur pilotis est un compromis sécuritaire évitant les fractures topographiques. En outre, la possibilité de trouver des énergies alternatives à l’énergie fossile pour ces modes aura un impact environnemental conséquent pour la préservation de la planète. La sécurité de ces transports tranche déjà avec les modes routiers et ferroviaires qui en sont toujours à comprendre comment supprimer les passages à niveau et sécuriser leurs emprises trop facilement accessibles. http://www.claraco.com | EN SAVOIR PLUS | LIRE L'ARTICLE
15
juil
Moins de 24 heures après le dramatique déraillement de Brétigny, un accident de la route au sud de Bordeaux faisait presque autant de victimes. Intermodalité se joint à l’ensemble de la communauté pour soutenir les familles meurtries par toutes ces catastrophes liées aux transports. Concernant Brétigny, Intermodalité renouvelle toute sa confiance aux cheminots. [...]
Ce qui donne retentissement à un déraillement c’est bien sa rareté, mais cela ne remet pas en cause le niveau très élevé de sécurité du mode ferroviaire. Pour le confirmer, tellement cela semble normal, le TGV Français, est même le train le plus sûr du monde. Aucun décès n’a été déploré depuis sa mise en service le 27 Septembre 1981. Les déraillements de TGV qui sont survenus tant sur LGV que sur réseau classique confirment sa sécurité exceptionnelle.
La sécurité est une vigilance de tous les instants incrémentée de tous les retours d’expériences. C’est une priorité absolue et c’est pourquoi il est incompréhensible d’entendre que les responsables constatent passivement une dégradation continue des infrastructures classiques, liée au manque d’affectation de crédits captés par d’autres secteurs. Dans un monde ou la course à l’image est une obligation, ne nous étonnons pas s’il est plus facile d’obtenir le financement d’un projet lié à l’imaginaire qu’à l’entretien ou la maintenance de l’existant. Lors de la transmission du réseau de la SNCF à RFF, ce réseau disposait d’une réserve de maintenance qui s’est épuisée par défaut d’entretien. C’est cette réserve qui souvent a rattrapé des retours d’expériences parfois incomplets. Ce filet aujourd’hui disparu, oblige RFF tel un équilibriste à gérer les infrastructures sur les seules limites de tolérances techniques.
Les trains à grande vitesse comme les TGV ou les TALGO, ont adopté la silhouette de rame articulée. Cela apporte une stabilité exceptionnelle aux liaisons entre les voitures. Les extrémités de deux voitures contigües reposent sur un même boggie. Cette configuration apporte une résistance supplémentaire à la liaison des deux caisses. Le centre de gravité abaissé de ces rames articulées complète au regard de rames classiques leur comportement dynamique. De telles caractéristiques ont valu au TGV Français d’être le train le plus sûr du monde. Sans présager de son comportement, sa réaction a jusqu’à ce jour, toujours été à l’évidence très sécuritaire lors de ruptures de guidages. Il devient dès lors évident que l’une des réponses de la SNCF pour la ligne POLT qui vient de connaitre ce dramatique accident, doit être le remplacement impératif et immédiat des rames tractées Intercités par des rames TGV déjà excédentaires sur son parc.
Le TGV Brive – Lille qui circule quotidiennement, confirme la compatibilité technique du TGV à pouvoir circuler sur cet itinéraire dès la semaine prochaine.
Sécurité : La conservation des capacités pour ces rames à circuler sur LGV sera la garantie du niveau d’entretien haut exigée pour 300 km/heure. Le surcoût d’entretien des rames, existant entre les 2 paliers de vitesse que sont 200 et 300 km/h, serait financé par une meilleure utilisation du parc toujours interopérable et donc autorisé à rouler sur l’ensemble des réseaux, tant classiques que LGV. Cette optimisation évitera un très mauvais choix entre niveau de sécurité optimal ou économie d’entretien.
A l’évidence, à l’heure d’une restructuration du système ferroviaire Français, cet accident de par la communication excessive qu’il engendre, soulève deux questions :
Qui doit gérer le réseau ?
La sécurité des biens et des personnes est un impératif à haut niveau de responsabilité. L’Etat est et en restera toujours le garant pour l’infrastructure ferroviaire. Dès lors il semble impensable, même dans une logique de regroupement d’activités ferroviaires de confier cette mission à un département fait d’une structure bouclier dont l’activité Infra ne serait qu’une composante. C’est dans une solidarité exceptionnelle que toute la communication développée aux média par la SNCF et son Président Guillaume Pépy se voyait relayer sur le terrain par l’union solennelle du corps des Cheminots. Aurait-on vu la même énergie de communication si la compagnie accidentée n’avait pas été la SNCF ? Que serait devenue la communication de Guillaume Pépy, sur sa prise de responsabilité déjà prépondérante sur celle de RFF ?
RFF, doit reprendre de manière urgente la maîtrise de toutes les activités inhérentes à son réseau et être seul décisionnaire sur les budgets à engager. L’Etat peut seul, chapeauter ce schéma et sans intermédiaire car in fine il reste le responsable de la sécurité civile.
Vers où doit-on prioritairement diriger les disponibilités financières ?
A l’évidence la hiérarchisation des projets prioritaires annoncée la semaine dernière par le gouvernement concernant le ferroviaire vient de s’éclaircir. La remise aux normes de sécurité du réseau classique est prioritaire à tout nouvel investissement de modernisation ou de construction de nouvelles infrastructures. Devant une telle urgence, il est à n’en pas douter évident que la modeste enveloppe attribuée au mode ferroviaire va se voir très vite absorbée par l’importance de la mise en sécurité du réseau traditionnel. Les éternels rêveurs calquant leur reconnaissance politique sur l’obtention de leur LGV devront attendre encore en s’alignant sur la solidarité nationale et ses priorités, Régions riches ou non. http://www.claraco.com | EN SAVOIR PLUS | LIRE L'ARTICLE
10
juil
EUROLINES ETOFFE SON OFFRE AVEC DEUX NOUVEAUX SERVICES 4 ETOILES ENTRE PARIS ET LYON
Eurolines, leader des lignes internationales par autocar en Europe, filiale de TRANSDEV, complète son offre entre Paris et Lyon (sur l’axe Lyon / Bruxelles / Amsterdam) et propose dorénavant 5 aller-retour quotidiens entre les deux villes pour satisfaire la demande des Lyonnais et des Parisiens. [...] Ces nouvelles rotations seront effectuées à bord d’autocars neufs 4*, entièrement repensés pour le confort du passager. Ces services ont généré 11 emplois en France de conducteurs bilingues spécialement formés à l’accueil passagers. Les tarifs restent identiques, garantissant aux voyageurs une expérience de qualité pour un prix toujours très attractif même en dernière minute.
Avec 5 A/R quotidiens entre Paris et Lyon
L’autocar est la réponse aux besoins de mobilité à petit prix
Premier opérateur privé à avoir obtenu l’autorisation de commercialiser des liaisons interrégionales en septembre 2011, Eurolines complète son offre avec 2 A/R quotidiens supplémentaires entre Paris-Lyon sur la ligne qui va de Lyon à Amsterdam via Paris et Bruxelles. Ainsi, à partir du 9 juillet, les Lyonnais et les Parisiens auront le choix entre 5 A/R quotidiens pour rejoindre leur destination en 6h30. La desserte de Paris s’effectuera à la gare routière internationale de Paris-Gallieni, et à Lyon au centre d’échanges de Lyon Perrache.
En favorisant les voyages à bas coût entre Paris et Lyon, Eurolines apporte une vraie réponse aux besoins de la population.
Le tarif standard pour effectuer un trajet Paris-Lyon débute à 19 € pour un adulte. 71% des Français se disent d’ailleurs intéressés par l’offre interrégionale par car (source : enquête IPSOS réalisée en avril 2012 (1)). « Dans le contexte actuel, l’autocar reste plus que jamais un moyen de transport pertinent. Cette ligne est une vraie réponse aux besoins de mobilité à petit prix et Eurolines s’appuie sur ce qui a fait son succès pour répondre à la demande : prix attractifs, même en dernière minute, maillage étroit du réseau en Europe et en France, fréquences et horaires adaptés, et confort des cars. » – Antoine MICHON, Directeur Général d’Eurolines.
11 nouveaux conducteurs bilingues expérimentés pour offrir aux voyageurs une expérience de qualité
L’ouverture de ces nouveaux services, a généré 11 emplois en France de conducteurs expérimentés, bilingues, qui ont suivi une formation spécifique en relation client. Les passagers seront entre de bonnes mains ! En outre, les quatre autocars neufs confort 4* mis en circulation sur ces nouveaux horaires présentent un espace cabine entièrement repensé autour du confort passager :
• Sièges inclinables grand confort avec appui-tête spécifique, repose-pieds
et pouvant être déplacés latéralement
• Plus d’espace pour les jambes (83cm)
• Prises électriques et Wifi gratuits
• Elévateur pour les personnes à mobilité réduites
• Et bien entendu les standards habituels : toilettes, climatisation etc. http://www.eurolines.fr | EN SAVOIR PLUS | LIRE L'ARTICLE
08
juil
Le Conseil économique et social des Nations unies (Ecosoc) vient de réveiller le projet de tunnel entre le Maroc et l'Espagne. Ce projet qui pourrait voir le jour d'ici à 2025sera une infrastructure directrice des flux entre Europe et Maroc et plus largement ses voisins d’outre Méditerranée. Sur un modèle proche du tunnel sous la Manche, en en ayant tiré les [...] expériences tant techniques que financières, ce projet est envisagé depuis les années 80. Cette liaison sous-terraine entre l’Espagne et le Maroc, sera une infrastructure permettant la traversée du Détroit de Gibraltar aux modes terrestres. Cette langue ferroviaire permettra une continuité de service pour les routiers entre les deux continents. Ce tunnel, entre le Maroc et l’Espagne, a fait l'objet d'un rapport d'évaluation présenté le 7 juillet à Genève par le Conseil économique et social des Nations unies (Ecosoc). Le document reprend les conclusions émises par les deux agences mises en place dans chaque pays : la Société d'études de la communication fixe à travers le détroit de Gibraltar (SECEG) en Espagne et la Société d'études du détroit de Gibraltar (SNED) au Maroc.
Pour 5 milliards d'euros, à savoir un montant inférieur au projet de TGV Bordeaux – Toulouse, cette infrastructure majeure aura des retombées intercontinentales autrement plus concrètes.
Selon les travaux réalisés par ces deux agences publiques, un tunnel ferroviaire à double voie pourrait voir le jour entre Tarifa en Andalousie et la région de Malabata près de Tanger, à plus de 300 km au nord de Rabah. Prévu pour s’étirer sur une quarantaine de kilomètres, dont 28 sous la mer, à une profondeur maximum de 300 mètres, ce tunnel pourrait voir le jour d'ici à 2025, pour un investissement supérieur à 5 milliards d'euros. D'après les derniers plans, la liaison devrait être constituée de deux galeries de 7,5 mètres de diamètre chacune et séparées d'une centaine de mètres l'une de l'autre. Le financement de cet ouvrage majeur pourra faire appel a un éventail étendu de participants. Posé sur un territoire stratégique du commerce mondial, entre Tanger et son hub Tangermed et Algésisras, autre pôle maritime majeur, l’outil envisagé sera directif pour les échanges continentaux. Si le mode maritime conservera la desserte de la façade Atlantique et du bassin Méditeranéen, cette infrastructure projetera les flux routiers et ferroviaires vers l’Europe Continentale.
Intégration Europe - Afrique
La capacité annuelle de ce tunnel pourrait atteindre, dès son ouverture, les 1,6 million de voitures, auxquelles viendraient s'ajouter 500 000 camions et 11 millions de passagers ferroviaires. En plus de constituer « un lien fort, continu et pérenne des systèmes de transports dans une vision intercontinentale », pour les experts de l'Ecosoc, cet équipement hors norme doit surtout servir de catalyseur, « pour une plus grande intégration économique entre l'Europe et l'Afrique ».
Les complémentarités modales aident à mieux comprendre le futur réseau européen d’infrastructures des Transports de demain. Depuis Tangermed, le mode maritime est incontournable pour la desserte de la côte Atlantique et les flux vers La Mer du Nord. Le range Nord avec les ports d’Anvers – Rotterdam et Hambourg sont définitivement maritimes. Ces lignes seront déclinées en autoroutes de la mer pour le mode routier. La desserte du bassin Méditerranéen sera également maritime. Sur la très longue distance le mode aérien restera dominant pour le trafic des passagers. Reste les flux Maroc / Europe Continentale pour alimenter les modes terrestres. Pour ces flux, le seul maillon manquant au mode ferroviaire est le segment Perpignan – Montpellier. La mixité des trafics sur ce maillon manquant devient une évidence. La hiérarchisation française des projets annoncée ce 9 juillet 2013 pourrait en tenir compte dans son arbitrage entre GPSO, la TCP et l’arc méditerranéen car le tunnel de Gibraltar c’est déjà pour 2025. http://www.claraco.com | EN SAVOIR PLUS | LIRE L'ARTICLE
07
juil
Lac Mégantic : Petite ville du Canada en flammes après un nouveau déraillement d'un train transportant des matières dangereuses.
Après l’explosion d’un train de produits chimiques dangereux au début du mois de mai et une deuxième explosion en Russie quelques jours après, voila qu’une nouvelle explosion intervient au Canada. Focaliser sur ce risque [...] avéré vise simplement à faire prendre conscience aux décideurs que ce risque ne semble pas aujourd’hui pris en France à sa juste valeur. Les planifications d’infrastructures ferroviaires nouvelles se consacrent essentiellement à la grande vitesse alors que ces urgences demandent d’autres priorités pour minimiser le risque.
Devant de tels risques, il n’est plus utopique de penser que la priorité des nouvelles infrastructures ferroviaires à construire doit prendre en compte le trafic du fret. En effet, ces nouvelles infrastructures peuvent à la fois améliorer les services voyageurs tout en offrant une solution aux trains de fret qui comme le mode routier l’a déjà fait, éviteraient le transit des matières dangereuses en centre ville. Toulouse, Bordeaux, Lyon sont particulièrement concernés.
"C'est absolument terrifiant. Je crois que le pire est à venir. « Le centre ville était très fréquenté au moment de l'accident, vers 1 heures du matin (7 heures à Paris), notamment un bar très apprécié par les jeunes ». De nombreuses personnes sont inquiètes car elles n'ont pas de nouvelles de leurs proches".
Des sources proches des secours parlent de 60 Ã 80 disparus.
La catastrophe a provoqué une spectaculaire explosion dont le bilan reste indéterminé. Une partie du pétrole s'est déversée dans la rivière voisine.
AFP – 06-07-2013. Au moins quatre wagons-citernes chargés de pétrole brut ont explosé samedi dans le centre d’une petite ville du Québec après le déraillement d’un train, embrasant une trentaine de bâtiments et suscitant une vive inquiétude quant au nombre de victimes potentielles. «On n’a aucune idée s’il y a des victimes et combien», a déclaré à la presse le ministre québécois de la Santé, Rejean Hébert. La chaîne publique Radio-Canada faisait état d’une soixantaine de personnes manquant à l’appel dans la ville de Lac-Mégantic, à 250 km à l’est de Montréal. Un périmètre d’évacuation d’un kilomètre a été mis en place et au moins 1000 des 6000 habitants de Lac-Mégantic ont dû quitter leurs domiciles. Le risque de nouvelles déflagrations empêchait toujours les pompiers d’accéder au cœur de l’incendie plusieurs heures après l’accident, qui s’est produit vers 1h20. http://www.claraco.com | EN SAVOIR PLUS | LIRE L'ARTICLE
05
juil
Comment La Poste, qui s’inscrit dans notre patrimoine national, va-t-elle rebondir face à cette nouvelle génération des échanges dématérialisés ? Comment s’adapter à ces changements qui s’attaquent insidieusement à l’organisation physique des communications dans nos sociétés ? Ce qui change dans l’histoire de La Poste, [...] c’est que la première révolution qu’elle connut dans son passé, la positionnait comme garante des télécommunications, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui car elle doit faire face à un marché concurrentiel exacerbé. Ce qui ne change pas c’est que La Poste et ses « facteurs en tournée » symboliseront toujours la vie des territoires.
Baisse du courrier structurelle liée à sa dématérialisation :
La chute des volumes du courrier aura un impact de 2,8 milliards d'euros sur le chiffre d'affaires du groupe, selon le projet de plan stratégique de La Poste présenté ce jeudi 4 juillet. Cette baisse devrait se poursuivre. Le résultat d'exploitation de La Poste sera plus faible en 2018 qu'en 2012. Victime de la concurrence d'Internet, le courrier postal va fondre comme neige au soleil ces prochaines années, entraînant dans sa chute le chiffre d'affaires de La Poste. C'est ce que révèle le projet de plan stratégique du groupe pour la période 2013-2018 présenté lors du conseil d'administration, ce jeudi 4 juillet. Un conseil qui a également officialisé le départ du patron actuel de la Poste, Jean-Paul Bailly.
La baisse du courrier pèsera pour 2,8 milliards d'euros dans le chiffre d'affaires du groupe d'ici à 2018, la Poste prévoyant une baisse moyenne de 6% du volume de courrier distribué chaque année, "soit une division par deux en 13 ans" du nombre de plis distribués. Les hausses de tarifs ne pourront à l’évidence compenser la chute des volumes. La Poste a anticipé le résultat de sa branche courrier et table sur un résultat d'exploitation de 700 millions d'euros en 2018 alors que ce solde comptable s'élevait à 800 millions... en 2012. Le groupe doit compenser cet effondrement qui sera couplé à la libéralisation de ce marché encore protégé. Le courrier ne représenterait plus que 8% de son chiffre, contre 63% pour la Banque Postale. Le groupe toujours présent dans les techniques de transport de l’information pourrait trouver un relai dans le développement d’outils favorisant le télétravail ou la vidéo conférence qui seront les supports d’échanges dans les années à venir. Présent également dans la distribution de petits colis. Ce marché colle au commerce électronique en plein essor. Ce pan de compétences est déjà tombé dans le secteur concurrentiel. Les implantations et l’organisation de La Poste lui donnent un avantage certain car la base des transactions restera la confiance. La Poste véhicule toujours cette image sécuritaire, tant pour la sureté des transactions que pour le service associé à l’acte d’achat à distance : la livraison.
Partant de là , l’image que La Poste véhicule lui conférera toujours le prestige de tout un savoir faire et l’indulgence de tous pour son nouvel apprentissage. Il est vrai que dans les grands centres urbanisés, la solidarité reste souvent un vil mot puisque le progrès semble privilégier l’individualisme. Mais dans nos campagnes qui, sinon le facteur, s’aperçoit que la boite aux lettres de cette personne vivant seule ne s’est pas vidée ? Qui, sinon le facteur, passe à la pharmacie ou ailleurs pour rendre service ? Qui apportera donc de préférence le petit colis commandé sur internet, ce livreur inconnu et anonyme ou bien cet agent de La Poste qui connait mieux que quiconque sa clientèle devenue bien souvent amie ? Qui mieux que la poste déjà installée sur tout le territoire pourra héberger les outils mutualisés du télétravail et de la communication jusqu’à la visioconférence ? Cette démonstration valide que La Poste, dans ce monde dématérialisé qui nous est déjà proposé, sera plébiscitée chaque fois qu’elle va se positionner sur l’e-business et l’e-commerce comme facilitateur naturel. La poste déjà implantée sur tous les territoires est symbole d’équité. A l’évidence, La Poste, dans les années à venir, conservera, grâce à son savoir faire et sa connaissance du terrain, sa vocation du service rendu jusqu’au domicile contrairement à beaucoup de ses concurrents. Beaucoup de prestataires rivaux, modifient déjà leurs clauses commerciales pour identifier de nouvelles gammes de prestation mieux adaptées à une tarification plus variée. Souvent à tarif égal le consommateur voit son offre de service régresser. Il se trouve que la dématérialisation de l’offre accélère dans un premier temps l’impulsion décisionnelle. Le client constatera à postériori que sa commande est liée à une contre partie: La livraison. Ce service se décline de multiples façons, il peut intégrer le SAV à clauses très complexes. Tout un éventail de nouvelles propositions tarifaires ont vu le jour, de la livraison au pied de l’immeuble, jusqu’aux retraits en points relais, sans oublier les retours en garantie de plus en plus problématiques, tout ceci par l’anonymat d’une nouvelle génération de répondeurs intelligents. J’ai choisi : « ça restera La Poste et mon Facteur».
Quiz confiance : Qui détient la clé de toutes les adresses ?
Réponse : Le facteur pour toutes les boites aux lettres. http://www.claraco.com | EN SAVOIR PLUS | LIRE L'ARTICLE
Robert & Gilles CLARACO Fondateurs du portail de l’intermodalité intermodalite.com