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14
août
Nous avions été alertés des difficultés que rencontrent les voyageurs pour payer leur trajet lorsqu’ils empruntent le Cévenol » depuis un arrêt ne disposant pas de guichet. Pour en avoir le cœur net, nous avons testé les TER Midi Pyrénées.
Un test réussi aurait pu être une coïncidence mais deux, cela confirme la règle.
Le premier test est [...] rapporté par un voyageur arrivé un peu à court de temps pour prendre son billet en gare de Montréjeau et à destination de Luchon :
« Arrivé en dernière minute en gare de Montréjeau, je n’ai pas eu le temps d’acheter mon billet pour l’aller, je l’ai signalé à la montée au contrôleur et il était OK pour une régularisation tarif normal dans le train MAIS n’est jamais venu me l’éditer »…
Deuxième test à 5 personnes depuis le quai trop large des Cabannes jusqu’à Latour de Carol. Nous préparons notre voyage en achetant cinq billets en gare de Tarascon et nous attendons le train aux Cabannes. Nous mettons nos billets dans la poche pour qu’ils ne soient pas apparents. Nous montons à l’avant et saluons l’agent commercial train pour qu’il identifie que nous sommes bien monté sur un point d’arrêt non géré et qu’il devra pour le moins nous demander nos titres de transport.
Le trajet s’effectue prés du contrôleur affairé à d’autres occupations sans qu’il se soit soucié de notre situation de voyageur régulier ou clandestin.
Les billets sont donc réutilisables car la pince ne les a pas invalidé.
Cela confirme bien que les cheminots se contentent des subventions de l’État pour vivre et font œuvre sociale en transportant gratuitement un nombre de voyageurs non négligeable. Pour comble de désarroi, nous n’aurons même pas pu contribuer pécuniairement à réparer l’aiguillage qu’ils avaient cassé à Latour de Carol…. http://www.claraco.com | EN SAVOIR PLUS | LIRE L'ARTICLE
09
août
Frédéric Cuvillier, le secrétaire d’Etat aux Transports, qui connaît parfaitement les niveaux de productivité du maritime, semble les ignorer pour le ferroviaire. Pourtant les transporteurs Hollandais qui ne sont pas des philanthropes démontrent déjà que l’autoroute de la mer Pays Basque – Belgique est plus productive que VIIA entre Le Boulou et [...] Bettembourg. Toutes les semaines, des dizaines de camions traversent le piémont Pyrénéen de Luzenac à Bilbao pour embarquer vers la Belgique alors que le Boulou est très proche. Le marché à donc déjà arbitré sur ces trafics à l’évidence bien plus pénalisés que les trafics Pays – Basque vers Benelux ou Angleterre. Pourtant Frédéric Cuvillier souhaite toujours faire migrer les camions sur des navettes ferroviaires pour désencombrer les routes d’un trafic polluant entre le Pays Basque et le Nord de la France. Il vient de trouver une vraie déconvenue que l’ARAF – Autorité de Régulation des Affaires Ferroviaires argumente. Dans un avis consultatif rendu mardi, le Président de l’ARAF, régulateur du rail, Pierre Cardo, a sévèrement taclé le montage qui lui avait été présenté fin avril par l’Etat pour desservir la façade Atlantique entre le Pas de Calais (Dourges) et les Landes (Tarnos). L’Etat avait signé le 20 mars 2014 un contrat de concession de service public avec VIIA Atlantique, une filiale à 100 % de la SNCF pour exploiter pendant dix-sept ans l’Autoroute ferroviaire Atlantique. Mais ce contrat devait auparavant obtenir le tampon de l’Araf. Il lui a été refusé. «C’est un contrat complètement déséquilibré pour RFF [Réseau ferré de France, qui gère les infrastructures], a déclaré Pierre Cardo à Libération, justifiant le rejet de l’Autoroute. RFF n’a déjà pas assez d’argent pour subventionner le fret ferroviaire, il est très endetté et on veut lui demander de mettre 208 millions d’euros sur cette desserte alors que Bercy réduit aussi ses engagements.» Plus inquiétant encore, selon Cardo, «certains éléments chiffrés mentionnés dans le projet ne sont pas conformes aux données apportées par le CGI (Conseil général aux investissements)». Ils seraient sous-estimés alors que le coût de mise en place de cette desserte se monte déjà à plusieurs centaines de millions d’euros. Aux 208 millions d’euros de travaux à la charge de RFF pour mettre le réseau au gabarit des trains de fret – jusqu’à 1 050 mètres de long, un record –, s’ajoutent en effet 107 millions d’euros pour la construction des terminaux d’embarquement des camions et 80 millions pour acheter des wagons spécifiquement étudiés pour cette desserte. La commande de ces matériels – 278 dans le projet initial –, devait être passée à l’entreprise Lohr, détentrice du brevet pour ces plateformes surbaissées et pivotantes, qui permettent en théorie aux camions d’embarquer sans assistance. Or cette technique s’est déjà tournée vers du transport simple de semi-remorques sans tracteur ni chauffeur. Cette simplification impose un chargement et un déchargement par les agents au sol du terminal avec des tracteurs routiers spéciaux. Ce faisant, Modalhor vient de réinventer l’eau tiède en n’apportant rien de plus que ce que propose la technique conventionnelle d’embarquement de caisses mobiles par stacker. Le projet de desserte Atlantique, structurellement déficitaire, devait être subventionné à hauteur de 82 millions d’euros par l’État. Et à hauteur de 103 millions par VIIA, filiale à 100 % de Géodis, elle-même filiale de la SNCF. Pour étayer son refus, le régulateur fait valoir le risque de concurrence déloyale entre l’opérateur VIAA fortement subventionné et d’autres opérateurs exploitant des dessertes concurrentes, comme celle qui relie le Luxembourg à Perpignan. L’Autorité de régulation des activités ferroviaires (Araf) agite aussi un autre argument, non financier celui-là , mais plus radical: la saturation de la liaison que doivent emprunter les navettes de Lohr. Il va falloir créer des stations d’évitement pour que les TER et les TGV puissent doubler cette navette sur la voie unique que sont obligées d’emprunter toutes les circulations, trains de fret classiques inclus. «Et cette ligne est déjà surchargée, notamment pour traverser Bordeaux. Comment les TGV vont-ils circuler ?», s’interroge Pierre Cardo. Sans oublier les perturbations créées par la construction de la future ligne TGV entre Tours et Bordeaux…Pierre Cardo comprend que cette commande à Lohr Industrie, lâché par les commandes militaires de l’État, est un artifice de sauvetage à la manière des commandes SNCF pour sauver Alstom: «Oui, il faut sauver Lohr [le constructeur alsacien était en quasi-faillite il y a trois ans], son concept est génial. Mais qui doit payer pour ça ?» Alors que la réforme ferroviaire vient d’être votée, renforçant les pouvoirs de l’ARAF, son président insiste: «Un régulateur, c’est par définition, un enquiquineur.» Dont acte. «Je suis là pour que le système ferroviaire fonctionne le moins mal possible en attendant qu’il fonctionne le mieux possible.» Les membres du cabinet du secrétariat d’État s’entêtent sur ordre semble t-il en insistant sur son caractère consultatif de l’avis rendu par l’ARAF : «Il ne remet pas en cause l’Autoroute Atlantique. Ce contrat de concession a fait l’objet d’une procédure de mise en concurrence qui s’est déroulée dans les règles. Le report modal des camions vers le rail Atlantique, doit faire migrer 85 000 véhicules sur cette desserte.» Mais on se disait aussi prêt à «ajuster» le projet pour tenir compte des remarques. Peut être dans un sursaut de bon sens, le Ministère va enfin comprendre qu’il fait le lièvre pour l’autoroute de la mer en impactant les finances publiques durablement et plus sévèrement qu’ils ne l’ont estimé. http://www.claraco.com | EN SAVOIR PLUS | LIRE L'ARTICLE
05
août
Le message du Collectif des Usagers du Haut-Allier (Alleyras) adressé, entre autres destinataires, à l'Association des Élus pour la défense du Cévenol, est inquiétant vis à vis des statistiques de fréquentation officielles de la Ligne des Cévennes. Les voyageurs montant à Alleyras, mais aussi de nombreux utilisateurs d'autres gares, non pourvues de distributeurs [...] lorsque les guichets sont fermés le week-end mais aussi des points d'arrêts non gérés, ont également signalés les mêmes manquements de la part des contrôleurs, aussi bien à bord du Cévenol que des TER !
Plusieurs témoignages, sérieux, ont été recensés sur le sujet durant l'été en particulier, où l'affluence est forte, et on continue à observer ce phénomène, alors-même qu'il a déjà l'objet de plusieurs réclamations. De quoi s’agit-il ?
Le voyageur qui se trouve dans l’incapacité d’acquérir son titre de transport dans sa gare de départ où il n’y a plus d’agent et ou les automates ne sont pas installés, doit se présenter au contrôleur dans le train. Or lors de sa présentation, le contrôleur refuse de leur délivrer le billet. Les plus scrupuleux qui ont effectué leur voyage gratuitement se sont rendus au guichet d’arrivée, à Nîmes en particulier pour régulariser leur situation et payer la prestation. Le guichetier à refusé de les encaisser.
Pourquoi ce souci de citoyenneté ? Simplement car les billets permettent de juger de la fréquentation des trains. Or si personne ne paie, le train est considéré comme vide et la la SNCF est fondée de viser à le supprimer. En agissant ainsi, les chiffres que fournira la SNCF aux AOT (autorités organisatrices des transports) en fin d'année seront erronés de fait, aussi bien en ce qui concerne les recettes que la fréquentation !
Comble de ces trains vides, la sur fréquentation fait monter le mécontentement des voyageurs debout au point que la SNCF va enfin ajouter une voiture supplémentaire au TET « Le Cévenol’ et va doubler son autorail TER Clermont Ferrand – Nîmes. Dans les deux cas, les comptages étant directement liés à la vente des billets, la SNCF qui considère ces trains comme sous-utilisés n'avait visiblement pas une vision correcte de la fréquentation réelle...
Il est donc affligeant de constater que les 14 milliards d’euros que coute à l’Etat annuellement le ferroviaire français permettent à ses employer de ne pas encaisser des subsides ridicules car quand on compte en milliards que sont les centaines d’euros…
Mais surtout il est triste de comprendre que la SNCF se désengage insidieusement des territoires où une vrai mission lui incombe, mais surtout qu’elle ne renoncera pas à la part que lui verse l’Etat et en demandera même davantage pour moins de service produits.
Les méditations de l’été ont de quoi s’inspirer du surréalisme de cette scénette d’un paysage bucolique qui défile pour bercer le regard d’un contrôleur déconnecté qui s’émerveille imperturbablement de la douceur de sa mission confinée dans un compartiment climatisé où il rêve d’aller taquiner le gardon dans les eaux vives de l’Allier… http://www.claraco.com | EN SAVOIR PLUS | LIRE L'ARTICLE
04
août
Vous n’en pouvez plus de perdre du temps chaque matin dans le métro ? Vous en avez assez des rames bondées ? Moovit est l’application qui va révolutionner votre manière d’utiliser les transports en commun grâce à sa base de données en temps réel. Les transports publics, malgré leur nom, ont peut-être oublié qu’ils étaient voués [...] à satisfaire… le public ! Moovit a justement choisi d’exploiter l’énorme communauté que représentent les utilisateurs de transports en commun : toutes les informations émises sont générées en temps réel par les autres internautes de l’application Moovit. Grâce à ces informations, l’application est en mesure de répondre aux nombreuses questions que chaque jour nous nous posons : Quand mon bus arrivera-t-il ? Sera-t-il plein ? A quelle heure arriverai-je à destination ? Il suffit simplement de laisser tourner l’application sur votre smartphone durant votre trajet ou pendant l’attente de votre ligne pour recevoir en direct toutes les informations envoyées par les autres utilisateurs.
Le petit plus de cette application est qu’elle couvre de nombreuses villes dans le monde, plus besoin désormais de télécharger une application pour chaque nouvel endroit où vous vous rendez. De plus, vous pourrez bénéficier instantanément de toutes les informations délivrées par les milliers d’utilisateurs locaux. Voici la liste des villes françaises couvertes par l’application :
• Paris : RATP (Métro, RER, Bus, Tram), SNCF Transilien (Train, RER, Noctilien, Tram), Optile (Bus)
• Marseille: RTM (Metro, Tram et Bus)
• Bordeaux : TBC (Tram et Bus)
• Rennes : Star (Bus et Métro)
• Nantes : Tan (Bus et Tram)
• Toulouse : Tisséo (Bus, Tram, et Métro)
• Strasbourg : CTS (Bus, Tram)
A l’étranger, Moovit est présent en tant que leader du marché, disponible dans 23 pays. On compte presque 150 villes, dont New York, Londres, Los Angeles, Paris, Madrid, Barcelone, Rome, Sao Paulo, Rio de Janeiro, Bogota, Santiago, Mexico, Sydney, Toronto et Tel Aviv. http://www.claraco.com | EN SAVOIR PLUS | LIRE L'ARTICLE
24
juil
Si les quais trop larges vous ont fait sourire, cela devient « Pagnolesque ». Les chiffres tourbillonnent et se mélangeant à tel point que les approximations deviennent déconcertantes. Déjà la SNCF dans ses commandes s’était trompée de plus de 200 TGV dont les derniers sont déjà facturés à 30 millions d’euros l’unité. La SNCF [...] s’est aussi trompée de plus de 200 locomotives fret à plus de 3 millions d’euros l’unité mais où cela devient inquiétant, c’est lorsqu’il s’agit de chiffres et de mesures. Les compteurs d’essieu semblent ne plus savoir additionner et soustraire selon la température ambiante, mais pour trouver la bonne largeur des quais, il se peut que vous aussi ayez été témoins de quelques hésitations…
Ligne Toulouse – Latour de Carol : Un premier sciage a endommagé une dalle de rive. Au deuxième sciage, cette dalle a été réparée. Mais voila que les fameux trains Régiolis devaient entrer en service en fin juin. Premier passage et l’essai ne fut pas transformé. Les mesure n’ayant pas du être jaugée par un outil de précision suffisante, la micheline restera encore un peu à Toulouse pendant qu’un nouveau sciage complémentaire se met en place.
De quoi en sourire…
Tout est désormais tracé pour un ultime sciage qui après moult tâtonnements, permettra aux fameux Régiolis d’atteindre Ax les Thermes et peut être Latour de Carol pour enfin leur faire profiter de la fraicheur des Pyrénées…
Les débris ont trouvé une retraite naturelle sur le ballast de bout de quai de sorte qu’ils puissent toujours voir passer les trains aussi longtemps qu’ils auraient supporté des pieds. Le jeu de l’été vous permettra d’élucider le problème local. En effet trois solutions évidentes pour le profane se dessinent :
1- Il faut scier le quai
2- La voie peut être décalée
3- Le quai courbe peut être déconstruit et remplacé par l’allongement en ligne droite du côté opposé.
Chemin faisant, vous pourrez peut être trouver pourquoi, si les techniciens se contentent de faire manier la meuleuse de quai, la voie finira par manger la bande podotactile au grand désarroi de ceux pour qui elle est une nécessaire sécurité… A vous de jouer.
Mais une erreur centimétrique qu’est ce que c’est comparé à deux cent TGV… http://www.claraco.com | EN SAVOIR PLUS | LIRE L'ARTICLE
18
juil
Il y a quelques jours dans ces colonnes, nous commentions Brétigny-sur-Orge avec un constat : La leçon n’a pas été acquise. Avec crainte, nous pensions que la confirmation de cette conclusion ne pourrait inévitablement se faire attendre très longtemps. Ce 17 Juillet 2014 entre Pau et Lescar, une automotrice de type Z2 assurant un TER Aquitaine a rattrapé une [...] automotrice TGV. Le bilan humain est encore important et nous avons d’abord une pensée pour ces victimes qui ont encore cru pouvoir faire confiance au système ferroviaire Français. Par contre nous n’avons pas de compassion pour tous ces cheminots, quels que soient leurs grades qui assurent la responsabilité du réseau et des circulations. La sécurité est une notion absolue et il n’est pas possible de cautionner des entités qui sciemment compensent les dérèglements liés à des défauts d’entretien par des restrictions de vitesses indéterminées car les remises en ordre ne sont pas planifiées. Le CEVENOL est le symbole de cet état de fait. Nous sommes également sans complaisance pour ceux qui ont inventé la notion de « renoncement à maintenance » sur certaines lignes du réseau. Nous sommes également sans complaisance pour ceux qui ont épuisé les réserves de maintenances du réseau Français. Cela se traduit par des réparations après des dysfonctionnements qui viennent suppléer l’entretien périodique préventif.La sécurité est une notion absolue qui découle de procédures et de référentiels, scrupuleusement appliqués par une affectation de moyens techniques, financiers et humains. Il n’existe aucune dérogation à la sécurité. Ces notions devraient être connues de Monsieur Cuvillier Frédéric qui demande un contrôle de la signalisation du réseau alors que sa fiabilité résulte simplement de ce que les agents sont missionnés à faire au quotidien. Contrôler le niveau de sécurité des équipements est une perte de confiance à l’égard des cheminots dont la mission première est le niveau de sécurité absolu du réseau.Dans de telles circonstances récurrentes, il est impossible de tergiverser. Il est inutile d’attendre des résultats pour déterminer qui a commis la faute tant à Brétigny sur Orge qu’à Denguin. Les responsabilités sont sans aucun doute à porter au plus haut niveau hiérarchique des deux entreprises que sont RFF et SNCF. Les Présidents sont responsables de leurs commettants quel que soit leur grade et leur statut. Les démissions des deux Présidents pourraient épargner le Ministre s’ils avaient la décence pertinente de les présenter conjointement après ces graves incidents. http://www.claraco.com | EN SAVOIR PLUS | LIRE L'ARTICLE
Robert & Gilles CLARACO Fondateurs du portail de l’intermodalité intermodalite.com