Bienvenue sur le site intermodalite.com. Afin de faciliter vos recherches, nous avons classé les commentaires par catégories « derniers commentaires » et « derniers sujets commentés ». Vous pouvez réagir instantanément en déposant un commentaire & appliquer une notation à l’article.
Les masques sont tombés
Le contraire aurait surpris et aurait été une première pour ce Ministre....
L’État recule pour éviter le ridicule....avec des visions interventionnistes éculées.
Alstom : le patron de General Electric ne sera finalement pas reçu
Le Nouvel Observateur avec AFP
Publié le 27-04-2014 à 09h41Mis à jour à 13h55
Par ailleurs, selon "Le Figaro", Siemens "propose de racheter l'énergie d'Alstom et de lui céder ses trains".
(photo d'illustration) (DR) (photo d'illustration) (DR)
Partager
Partager sur Facebook7Partager sur Twitter3Partager sur Google+0Partager sur Linkedin3
Envoyer cet article à un amiRéagir1
Recevoir les alertes
À lire aussi
Rachat d'Alstom : 5 questions sur une vente qui embarrasse la France
Rencontre dimanche entre Valls, Montebourg et General Electric
"Aucune rencontre", n'est finalement prévue ce dimanche 27 avril entre le Premier ministre, Manuel Valls, et le PDG de General Electric, Jeffrey Immelt, ni Arnaud Montebourg, ministre de l'Economie, et celui-ci, au sujet du projet d'acquisition d'une partie des activités du groupe Alstom. Arnaud Montebourg a annoncé de ce côté que la rencontre était en effet reportée pour prendre le temps d'examiner toutes les propositions.
Siemens en embuscade
Car, Siemens a fait son entrée dans ce dossier où le gouvernement français, promoteur du patriotisme économique, ne veut pas lâcher le groupe français. Le géant industriel allemand Siemens a indiqué dimanche 27 avril avoir fait part au français Alstom "de sa disposition à échanger sur les questions stratégiques soulevées par une coopération future". Le groupe allemand n'évoque pas une offre de rachat de la division énergétique du Français pour "sauver" ce dernier de l'Américain General Electric. Selon "Le Figaro", Siemens "propose de racheter l'énergie d'Alstom et de lui céder ses trains".
Le quotidien écrit que "le PDG Joe Kaeser a écrit hier soir une lettre à Patrick Kron, son homologue d'Alstom [...] Siemens propose une alternative au board d'Alstom. Son offre n'est pas formelle [...] Le groupe allemand propose, lui aussi, de reprendre l'activité énergie d'Alstom, contre une somme en cash. De plus, il offre au groupe français, en complément du paiement, la moitié de sa branche transports, qui regroupe les trains à grande vitesse et les locomotives, mais pas les rames de métro".
L'interventionnisme français
Bien que l'Etat français ne soit plus actionnaire de l'entreprise depuis 2006, le ministre de l'Economie Arnaud Montebourg s'est invité dans le dossier, justifiant son interventionnisme par la nécessité de prémunir la France du risque de perdre un centre de décision et d'éventuels emplois.
C'est dans ce contexte qu'une "source proche du dossier" avait fait part samedi de l'intérêt de Siemens. Ceci avait surpris les analystes car lors du sauvetage d'Alstom en 2003-2004 alors au bord de la faillite, l'Etat français s'était opposé à un rachat par Siemens. Le PDG d'Alstom Patrick Kron est en outre viscéralement opposé à un rapprochement avec l'Allemand.
Une transaction d'une dizaine de milliards d'euros
Enfin, la transaction serait évaluée à une dizaine de milliards d'euros, somme que Siemens serait bien en peine de mettre sur la table, alors que GE dispose d'une importante trésorerie qu'elle ne rapatrie pas aux Etats-Unis pour raisons fiscales.
Si l'opération GE/Alstom aboutissait, elle serait un coup dur pour Siemens qui ferait face à un concurrent dans des domaines d'activité primordiaux (équipements électriques, turbines, lignes à haute tension...).
Quels scénarios alternatifs possibles pour Alstom ?
Par Veronique Le Billon | 25/04 | 15:39 |
Après l’annonce de discussions entre General Electric et Alstom, le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg a indiqué que « le gouvernement travaille à d’autres solutions et éventualités ». Passage en revue des options possibles.
Il y a quelques mois, le gouvernement a commandé au cabinet de consultants Roland Berger un audit sur la situation d’Alstom et ses options stratégiques. -
Rester seul. Alstom publiera le 7 mai les résultats annuels de son exercice clos fin mars. Ils ne seront pas exceptionnels : sur les neuf premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires du groupe a cédé 1 %, à 14,5 milliards d’euros, tandis que le carnet de commandes a reculé de 12 %, à 15 milliards d’euros. « Alstom ne peut pas tenir, il est trop petit dans tous ses métiers », tranche un très bon connaisseur d’Alstom. Malgré sa position de leader sur de nombreux marchés, le groupe serait en quelque sorte le symbole de l’industrie française : un positionnement trop milieu de gamme, des produits qui deviennent trop chers par rapport à la concurrence, estime un consultant. Et si le marché mondial de l’énergie et du transport ferroviaire reste porteur à moyen terme, la conjoncture dégradée en Europe fragilise financièrement le groupe, alors même que se profile la concurrence des pays émergents. Les syndicats s’inquiètent de l’endettement d’Alstom, qui devient très coûteux et qui se traduit par des programmes récurrents d’économies et de suppressions d’effectifs.
Une augmentation de capital par l’Etat. Il y a quelques mois, le gouvernement a commandé au cabinet de consultants Roland Berger une étude sur la situation d’Alstom, pour évaluer sa position sur ses différents marchés et ses options stratégiques, avait révélé « Les Echos ». « Alstom n’est pas au bord du gouffre, résumait-on alors au gouvernement, mais le groupe doit prendre des décisions stratégiques pour son futur » (« Les Echos » du 18 février). Dans ce cadre, l’idée d’une arrivée de l’Etat, via une augmentation de capital, était clairement évoquée. Mais cette option était rejetée par Alstom, qui soulignait qu’elle n’était « pas du tout à l’ordre du jour ». Il faudrait en outre que le conseil d’administration d’Alstom soit favorable à une telle option. Une autre option serait de faire entrer la galaxie publique avec la Banque publique d’investissement et la Caisse des dépôts et consignations.
Un partenariat avec un industriel français. Les chemins d’Alstom et Areva se sont souvent croisés : en 2003, à l’occasion de l’augmentation de capital d’Alstom par l’Etat, l’équipementier avait cédé sa division Transmission et distribution (T&D) à Areva. Sept ans plus tard, Areva revendra cette activité à ... Alstom pour la partie transmission (devenue sa division « Grid ») et à Schneider pour le volet distribution. Ces derniers mois, Areva, en difficulté sur ses activités des énergies renouvelables, a aussi regardé si une alliance n’était pas opportune avec Alstom dans l’éolien en mer, très gourmand en capitaux. Avant de renoncer, pour cause d’absence de synergie technologique. Areva s’est finalement allié avec l’espagnol Gamesa. Parmi les autres partenaires industriels possibles, certains évoquent Safran pour la branche Energie -mais GE est déjà en partenariat avec Safran sur les moteurs d’avion, ce qui compliquerait grandement la situation. Ou Thales pour les transports.
Une alliance avec Siemens. Le groupe allemand Siemens surveille de près les discussions entre GE et Alstom, deux de ses grands concurrents tant dans le transport que dans l’énergie. En novembre dernier, lorsque le PDG d’Alstom Patrick Kron avait annoncé le projet de vente d’une part minoritaire d’Alstom Transport, le groupe avait démenti l’option Siemens. « Cela n’aurait aucun intérêt », avait tranché Patrick Kron (« Les Echos » du 7 novembre). Patrick Kron avait déjà rejeté l’idée d’un « Airbus du rail » avec Siemens. Depuis, faute de trouver un repreneur, le groupe a penché pour une introduction en Bourse de sa branche Transport, ce qu’a à nouveau soutenu Patrick Kron devant les syndicats ce matin. Quant à une association avec Siemens dans l’énergie, elle se heurterait probablement à des problèmes de concurrence, les deux groupes étant fortement présents en Europe. « Le gouvernement a cherché une solution alternative il y a plusieurs mois et il n’a pas trouvé. La seule était un rapprochement avec Siemens par échange d’actifs et cela aurait conduit à un bain de sang social », plaide aujourd’hui une source proche des discussions. Un scénario plus exotique évoqué par certains aujourd’hui serait celui d’une vente à un groupe japonais comme Hitachi ou Mitsubishi. Mais on voit mal alors pourquoi se rapprocher d’un groupe japonais et pas d’un groupe américain.
V. L. B. et A. D.
Et voila Alstom en gare de triage.
Le bon blé à GE et l'ivraie (Le Ferroviaire) aux français qui seuls sont capable de persévérer dans des achats de modèlesdu siècle dernier grévés par des surprimes de vétustée et du social trés politique.
De quoi achever le ferroviaire à la française....
Le rachat d'Alstom par General Electric bouclé dimanche ?
LE MONDE | 26.04.2014 à 09h38 • Par Cédric Pietralunga, Isabelle Chaperon et Philippe Jacqué
Ce n'est pas encore un Blitzkrieg mais cela y ressemble de plus en plus. Partiellement révélé mercredi 23 avril par l'agence Bloomberg, le projet de rachat par l'américain General Electric (GE) des activités énergie d'Alstom, qui représentent près des trois quarts de l'activité du français, s'accélère.
Selon nos informations, le « deal » pourrait être bouclé dès dimanche 27 avril par Patrick Kron, le PDG de l'industriel tricolore, et annoncé lundi 28 avril au matin, avant l'ouverture de la Bourse de Paris et la reprise de la cotation du titre Alstom, suspendue vendredi à la demande de l'Autorité des marchés financiers.
Lire aussi : L’Etat s’invite dans les discussions entre Alstom et General Electric
Alors qu'un premier conseil d'administration du fabricant tricolore de turbines et de TGV s'est tenu vendredi après-midi à Paris, un second est programmé dimanche après-midi. Celui-ci pourrait s'avérer décisif.
LE PATRON DE GENERAL ELECTRIC À PARIS DIMANCHE
Le patron de GE, Jeffrey Immelt, qui a succédé en 2001 au célèbre Jack Welch, est attendu dans la capitale dimanche, afin de poursuivre les discussions entamées avec la direction d'Alstom et rencontrer certains des principaux administrateurs du groupe. M. Immelt devrait également être reçu par Arnaud Montebourg, le ministre de l'économie, et peut-être François Hollande à l'Elysée, ou Manuel Valls, le premier ministre, si celui-ci est revenu à temps de Rome, où il doit assister à la messe de canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II.
« Kron veut clairement prendre de vitesse le gouvernement et boucler l'opération le plus vite possible, afin d'éviter qu'elle ne soit remise en cause », décrypte un proche des négociations pour expliquer cette accélération du calendrier.
Vidéo suggérée sur le même sujet
Alstom/General Electric : le gouvernement français en vigilance orange
L'intér t du conglomérat industriel américain General Electric pour le fran ais Alstom, équipementier des secteurs de l'énergie et des transports est bien réel. Selon certaines sources proches du dossier, Alstom et General Electric sont m me tombés d'accord pour que le second rach te au premier ses activités dans le secteur de l'énergie; Bouygues, l'actionnaire principal d'Alstom soutenant la transaction. Arnaud Montebourg, le ministre fran ais de l'Economie a lancé vendredi un appel la vigilance patriotique, rappelant la préoccupation du gouvernement Valls en mati re d'emploi notamment. Car Alstom c'est 93.000 salariés dans le monde dont 18.000 en France. Secundo, la branche énergie d'Alstom qui intéresserait l'américain a généré pr s des trois quarts du chiffre d'affaires du fran ais pour l'exercice 2012-2013. Le gouvernement fran ais est donc en droit de s'intéresser cette transaction dont l'issue semble imminente. On fera également remarquer que l'américain General Electric est certainement le groupe le plus fran ais des groupes étrangers implantés en France ou il emploie pour sa part 10.000 personnes. La cotation du titre Alstom a été suspendue vendredi matin la bourse de Paris.
1:5
Interrogé vendredi par Le Monde, M. Montebourg a, il est vrai, indiqué que « le gouvernement travaille à d'autres solutions et éventualités que celles imaginées seules et sans que le gouvernement n'en ait été informé par Alstom ». Manière de dire que Patrick Kron, dont l'intransigeance est connue, n'est pas soutenu par l'exécutif et que sa précipitation est moyennement appréciée.
LA PISTE D'UNE ALLIANCE AVEC SIEMENS
Selon nos informations, David Azéma, le directeur général de l'Agence des participations de l'Etat, tenterait de réactiver en urgence plusieurs pistes explorées ces derniers mois par Bercy pour venir en aide à Alstom, en proie à d'importantes difficultés.
L'une d'elle serait une alliance ou une fusion de certaines activités avec l'allemand Siemens, afin de créer la « grande entreprise franco-allemande pour la transition énergétique » souhaitée par François Hollande lors de sa conférence de presse du 14 janvier.
Le hic ? La direction d'Alstom ne veut pas entendre parler de cet « Airbus de l'énergie ». « Kron préférerait se faire brûler sur un bûcher plutôt que de s'allier avec Siemens, assure un de ses proches. Pas par antigermanisme, mais parce que ce serait un massacre social et le démantèlement à terme d'Alstom, tant les activités des deux groupes sont redondantes. »
Selon différents interlocuteurs, d'autres pistes seraient également envisagées, notamment pour réduire le périmètre des activités cédées et limiter l'impact, très symbolique, de la cession à GE.
La division « réseaux et distribution d'électricité », qui représente 19 % des 20,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires d'Alstom, pourrait être proposée à Schneider Electric. De même, les éoliennes off-shore, dont le Français est l'un des principaux promoteurs, pourraient être récupérées par Areva.
TRACTATIONS SUR L'ÉOLIEN OFFSHORE
Certains poussent également pour que GE fasse des concessions afin de rendre le « deal » acceptable. Selon nos informations, des négociations se seraient engagées entre Clara Gaymard, la présidente de GE en France, et M. Montebourg, lors d'une rencontre à Bercy vendredi soir.
L'un des principaux sujets de discussion porterait, outre la garantie de l'emploi dans les usines en France et l'engagement d'y mener des investissements, sur la localisation de plusieurs centres de décision de General Electric.
D'après un proche des négociations, le géant du Connecticut serait prêt à implanter en France le siège de ses activités éoliennes offshore. De même, il accepterait de localiser à Paris certains centres de décision actuellement situés dans d'autres pays européens.
A Bercy, on souligne d'ailleurs que ce n'est pas la qualité de General Electric qui est en cause. Partenaire de longue date de Safran, le groupe américain emploie 11 000 personnes en France et a installé son siège européen à Belfort.
Jean-Pierre Chevènement, sénateur MRC du Territoire de Belfort, a néanmoins indiqué, dans une lettre adressée vendredi à M. Valls, que la cession de la branche énergie d'Alstom « porterait un coup fatal à l'indépendance de notre filière électronucléaire ». L'ex-ministre a également fait valoir que General Electric, « s'il a dans un premier temps développé ses fabrications à Belfort, tend aujourd'hui à relocaliser une part de ses fabrications aux Etats-Unis ».
Résultat : un certain flottement régnait samedi matin du côté de l'exécutif. « Soit l'Etat fait casser le deal mais laisse Alstom dans la panade faute de solution, soit il accepte l'offre de GE mais donne l'impression de brader un fleuron tricolore aux Américains », résume un conseiller. Gouverner, c'est choisir, disait Pierre Mendès France…
ALSTOM : « Generalstom Electric » ? Alstom Transport ? Quoi d’autre ?
25/04/14 Ã 17:04 - Investir.fr
Un conseil d’administration se tient a priori chez Alstom vendredi pour évoquer une opération industrielle. Rachat de tout ou partie par General Electric ? Les choses sont-elles allées trop loin pour revenir en arrière ou y a-t-il des solutions alternatives ?
« Generalstom Electric » ? Alstom Transport ? Quoi d’autre ? | Crédits photo : ALSTOM Transport / R.Santonja « Generalstom Electric » ? Alstom Transport ? Quoi d’autre ? | Crédits photo : ALSTOM Transport / R.Santonja
Dans les prochains jours, faudra-t-il dire « Generalstom Electric » ? C’est ce que les opérateurs ont tout d’abord été tentés de croire hier, avec une hausse de plus de 10% en clôture de l’action du groupe d’infrastructures d’énergie et de transport, en réaction à une information de l’agence Bloomberg évoquant un intérêt du conglomérat américain General Electric.
L’agence est même allée plus loin. Jusqu’à évoquer un montant de 13 milliards de dollars, soit 9,4 milliards d’euros, correspondant à une prime de 25% par rapport aux derniers cours d’Alstom. Bien peu diront certains au vu de la dégringolade du titre depuis de nombreux mois, sur fond de craintes sur la situation financière de l’entreprise, en particulier sur le niveau de la trésorerie. Sur un an et malgré la hausse de jeudi, le titre perd encore plus de 12% quand le Cac 40 gagne 16%. Et on se souvient qu’à la mi-2008, l’action valait 80 euros, contre moins de 30 aujourd’hui.
Hier, c’était no comment de toutes parts, même de Bouygues, premier actionnaire d’Alstom avec 29,3% du capital. Tout du moins dans l’immédiat, la direction du fabricant de TGV et de turbines déclarant par la suite par voie de communiqué ne pas avoir été informée d’une quelconque offre.
Une opération industrielle en discussions
Ce vendredi après-midi, pourtant, se tient a priori un conseil d’administration qui doit très vraisemblablement, bien qu’aucun ordre du jour n’ait filtré, traiter du sujet. De là à penser qu’en l’espace de 24 heures GE soit entré en contact avec Alstom en vue de négociations potentielles, il n’y a qu’un pas.
Les termes de l’opération ont, eux aussi, peut-être évolué par rapport aux informations initiales de Bloomberg. Selon d’autres sources, émanant de Reuters cette fois, « GE est intéressé par un rachat des activités Energie et Grid d'Alstom au niveau mondial », « les discussions avancent à grand pas, la structure du deal est définie et tout est presque prêt », enfin « ce serait une très grosse cession d'actifs, c'est l'ensemble du périmètre de la partie énergie (qui serait vendu, ndlr). » Lors du dernier exercice 2012-2013, la branche énergie d’Alstom a représenté les trois quarts des 20,3 milliards de chiffre d’affaires du groupe. Une opération industrielle est en discussions, a déclaré quoiqu’il en soit vendredi son PDG, Patrick Kron, aux syndicats du groupe.
Des actions « Transport » et du cash ? Un autre partenaire ?
Ce qui fermerait, en tout cas, une autre piste, plus européenne cette fois. Selon Le Monde, le cabinet de stratégie Roland Berger a transmis en début d’année un rapport à Bercy recommandant de resserrer les liens entre Alstom, Areva, Schneider Electric ou Siemens. On se souvient que, en 2003, lors de l’augmentation de capital autorisée par l’Etat, Alstom avait cédé sa division Transmission et Distribution (T&D) à Areva. Et en 2010, ce dernier revendra cette activité au même Alstom pour la partie transmission et l’autre à … Schneider. Une solution « à la PSA Peugeot Citroën », avec augmentation de capital et constitution d’un tour de table, aurait également été envisagée.
En cas d’accord avec GE, resterait donc Alstom Transport, qui devait initialement faire l’objet d’une cession de titres à un partenaire ou d’une introduction en Bourse. On pourrait désormais davantage imaginer, pour l’actionnaire, qu’il reçoive une action de la branche Transport et une soulte pour la cession de l’Energie. Ce n’est qu’un exemple.La réponse très bientôt.
Denis Lantoine (@dlantoine)
Paris (AFP) - Le gouvernement est intervenu vendredi dans le dossier d'une possible reprise du fleuron industriel français Alstom par le géant américain General Electric, le ministre de l'Economie Arnaud Montebourg indiquant travailler "à d'autres solutions" et affichant sa "vigilance patriotique".
Une clarification était également attendue du côté d'Alstom lui-même. Son cours de Bourse a été suspendu vendredi à la demande de l'Autorité des marchés financiers (AMF), dans l'attente de la publication d'un communiqué par le groupe dirigé par Patrick Kron.
Dès les premières fuites dans la presse mercredi soir, avec la révélation par l'agence Bloomberg d'un projet de reprise, les analystes avaient souligné le caractère politiquement sensible du dossier: qu'allait dire Paris du possible passage sous pavillon américain d'un géant industriel français, présent sur des secteurs stratégiques de l'énergie et du transport?
La réponse est finalement venue vendredi matin du ministre de l'Economie et du Redressement productif Arnaud Montebourg.
"Le gouvernement travaille à d'autres solutions et éventualités que celles imaginées seules et sans que le gouvernement n'en ait été informé par Alstom", a tancé le ministre chargé de l'industrie dans une déclaration au Monde.
- "Symbole de notre puissance industrielle"-
"Alstom est le symbole de notre puissance industrielle et de l'ingéniosité française. Dans ce dossier Alstom, le gouvernement exprime une préoccupation et une vigilance patriotiques", a fait valoir M. Montebourg.
Il s'est notamment inquiété du "risque sérieux de perte d'un centre de décision" et du "nombre d'emplois perdus ou créés dans de telles opérations" alors que son action vise à renforcer les industries présentes sur le territoire français.
Sollicité par l'AFP, l'entourage du ministre n'a pas souhaité faire de commentaire sur les autres scénarios envisagés. Mais M. Montebourg a eu jeudi "une discussion franche" avec Patrick Kron et une rencontre est également prévue "prochainement" entre le Premier ministre Manuel Valls, M. Montebourg et le patron de General Electric Jeffrey Immelt.
Selon deux sources proches du dossier, confirmant une information du Figaro, les "discussions" portent sur la reprise des activités liées à l'énergie d'Alstom (équipements pour centrales thermiques, lignes à haute tensions, énergies renouvelables, soit les divisions "Power" et "Grid"). Ce qui exclut la division ferroviaire avec ses métros et ses trains, dont l'emblématique TGV.
"Alstom est tout à fait désireux de faire cela", a assuré vendredi à l'AFP une source proche du dossier. Selon une information de l'agence Bloomberg, non confirmée par Alstom, un conseil d'administration du groupe doit se tenir vendredi.
Ce gros morceau d'Alstom (plus de 70% du chiffre d'affaires, soit plus de 14 milliards d'euros) serait valorisé quelque 10 milliards d'euros, sans "tenir compte de la trésorerie" du groupe français, a affirmé vendredi le journal Le Monde.
Pour l'Etat, Alstom est un sujet d'importance: s'il n'est plus actionnaire depuis 2006, il a été l'artisan de son sauvetage et de sa survie en 2003-2004, alors qu'Alstom était au bord de la faillite. Déjà à l'époque, Paris avait bataillé, avec Bruxelles principalement, pour éviter un dépeçage.
L'opération suivrait aussi le mariage avec des groupes étrangers d'autres fleurons français, comme Publicis/Omnicom dans la publicité et Lafarge/Holcim dans le ciment.
Environ la moitié des 18.000 employés d'Alstom en France travaillent pour les divisions liées à l'énergie, selon le site internet du groupe, avec de grands sites à Massy-Palaiseau, Belfort, La Courneuve, Villeurbanne ou encore Aix-Les Bains.
Dans le monde, plus des deux tiers des effectifs totaux d'Alstom (environ 93.000 personnes) sont concernés par ces activités.
Si la carte du "patriotisme économique" s'avérait décisive, General Electric peut se targuer de sa forte implantation en France, avec 11.000 employés et un siège régional à Belfort, après le rachat en 1999 d'activités à ... Alstom.
L'assise industrielle et financière du groupe américain, une des plus grandes entreprises au monde, permettrait également de régler les problèmes de "taille critique" d'Alstom, alors que le groupe français connaît de nouveau d'importantes difficultés.
Celles-ci concernent justement en premier lieu l'activité énergie, pénalisée par le manque d'investissement dans les infrastructures électriques en Europe. Ainsi que par les flux de trésorerie négatifs d'Alstom, ses "cash flow", qui inquiètent les marchés.
Quant à GE, qui se détourne de sa branche financière GE Capital, il accentuerait son virage stratégique vers l'industrie. D'autant que le groupe a un trésor de guerre colossal, notamment situé dans ses filiales hors des Etats-Unis.
"C'est un projet industriel qui peut avoir du sens", a commenté vendredi le commissaire européen aux Marchés intérieurs et aux Services, Michel Barnier.
Si en plus d'Alstom, GE pouvait reprendre la SNCF, la France pourrait être sauvée....
Robert & Gilles CLARACO Fondateurs du portail de l’intermodalité intermodalite.com
Alstom pourrait être partagé entre Général Electric et Siemens