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Derniers "Commentaires"

  1. Ecotaxe : un nouveau portique détruit, le gouvernement appelle à la discussion
    Edité par Melinda DAVAN-SOULAS avec AFP mis à jour le 03 novembre 2013 à 16h58.

    Ecotaxe : les portiques cristallisent la colère bretonne sur WAT.tv

    Un portique écotaxe s'est effondré, dimanche dans le Morbihan. Samedi, en marge de la manifestation pour l'emploi de Quimper, deux portiques avaient été incendiés par des bonnets rouges. Ces derniers se sont dits prêts à répondre favorablement à l'appel à discussion de Jean-Marc Ayrault.

    Au lendemain de la forte mobilisation en Bretagne, le mouvement pour l'emploi et contre l'écotaxe dans la région, pourtant suspendue dès mardi, ne se relâche pas. Samedi, la manifestation a rassemblée entre 15 000 et 30 000 personnes. Mais elle a aussi donné lieu à quelques heurts avec les forces de l'ordre et à de sérieux dégâts en parallèle. Cinq casseurs ont été interpellés et vont comparaître dès lundi. Deux portiques écotaxe ont été détruits en Ille-et-Vilaine et dans le Morbihan. Ce dernier s'est effondré.

    Dimanche, un troisième portique a été pris d'assaut à Lanrodec (Côtes-d'Armor) sur la RN12, une quatre-voies reliant Brest et Saint-Brieuc. Des hommes coiffés d'un bonnet rouge y ont mis le feu vers 15h15 avant que le portique ne s'écroule un peu plus tard. Le trafic a été dévié. Les forces de l'ordre ont pourtant pris position auprès des différents portiques toujours installés sur les routes de Bretagne. Dans le Nord, c'est un radar écotaxe qui a été incendié dans la nuit de samedi à dimanche sur la RN2. Le feu a également été mis à deux autres radars simples dans le Morbihan. L'un d'eux est hors d'usage, annonce Le Télégramme.

    Les Bonnets Rouges prêts à discuter

    Succès populaire malgré de nombreuses échauffourées, la manifestation de Quimper pour l'emploi menée par les bonnets rouges a fait réagir le gouvernement. Dès samedi soir, Jean-Marc Ayrault avait appelé toutes les parties prenantes à se retrouver "autour du "Pacte d'avenir pour la Bretagne" dès mercredi. Dimanche, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a annoncé qu'il se rendrait dans la région vendredi pour ouvrir des discussions.

    Les organisateurs de la manifestation ont répondu favorablement à l'invitation du Premier ministre, tout en exigeant des mesures immédiates et concrètes. Les principaux représentants politiques, économiques et sociaux présents samedi sont donc prêts à se rendre à Paris. "Nous comptons nous rendre à cette réunion et on va avoir énormément de propositions à faire. Mais il y a urgence et il faut des mesures immédiates et concrètes", a déclaré à l'AFP Christian Troadec, maire DVG de Carhaix (Finistère) et porte-parole du comité organisateur qui regroupe notamment des syndicalistes FO de l'agroalimentaire, la FDSEA du Finistère et des artisans et chefs d'entreprise. "Il y a le feu, on ne met pas autant de gens dans la rue par hasard."



    Un droit à l'expérimentation pour la Bretagne

    Parmi les mesures exigées à court terme figurent la suppression définitive de l'écotaxe l'ouverture par la France de négociations avec ses partenaires européens pour mettre "fin au dumping social" qui fragilise la Bretagne, notamment en Allemagne, et "l'interdiction pour une entreprise qui fait des profits de laisser ses salariés sur le carreau", une allusion au groupe norvégien Marine Harvest (saumon fumé).

    Les députés UMP ont également fait savoir qu'ils s'assiéraient à la table des négociations. "Nous avions conditionné notre participation à la suspension de l'écotaxe. Elle est suspendue, donc les députés UMP seront présents", a indiqué Marc Le Fur (Côtes-d'Armor). Ils avaient pourtant boycotté une première réunion à Matignon mardi dernier. Le Fur a réclamé la mise en place rapide d'un "plan Orsec pour la Bretagne". Il dénonce la "concurrence déloyale de l'Allemagne" et "les impôts et contraintes administratives qui empêchent les Bretons et les Français de travailler", et réclame le maintien des restitutions (subventions) européennes à l'export du poulet.

    Le président de la Chambre régionale d'agriculture de Bretagne, Jacques Jaouen, a lui aussi demandé des "réponses concrètes à des demandes formulées depuis longtemps, comme la simplification administrative", à laquelle Jean-Marc Ayrault s'est d'ailleurs engagé en septembre au salon de l'élevage de Rennes. "Nous demandons un droit à l'expérimentation pour la Bretagne, pour qu'elle puisse avoir la capacité à s'adapter au contexte" international, a-t-il plaidé.

  2. Les «bonnets rouges» ont mis à terre un 4e portique écotaxe ce dimanche en incendiant les pieds de la structure. Ces dispositifs permettant d'identifier les camions soumis à l'écotaxe sont la cible de la colère bretonne depuis plusieurs mois.
    Les bornes et portiques écotaxe sont devenus la cible de la colère des manifestants bretons. Ce dimanche après-midi, un groupe d'une quarantaine de personnes, dont certains étaient coiffés de bonnets rouges, s'est rassemblé autour du portique écotaxe de Lanrodec, entre Saint-Brieuc et Guingamp. Le groupe a mis le feu à des pneus aux pieds de la structure. A 15h20, le portique a cédé et s'est écroulé sur la route, sous les applaudissements.

    Samedi, peu avant la grande manifestation de Quimper, un autre portique a été détruit de manière similaire à Saint-Allouestre, dans le Morbihan.

    Selon Ouest-France, la structure a été démontée dans la nuit de samedi à dimanche. En prévision d'autres tentatives de destructions, des compagnies de CRS se sont massées près des portiques d'Elven, près de Vannes, et de Brech', près d'Auray.
    De 500.000 à 1 million d'euros pièce

    Depuis quelques mois, ces structures métalliques fleurissent sur les routes de France. Construits par la société italienne Ecomouv', les portiques écotaxe coûtent entre 500.000 et 1 million d'euros pièce. Équipés de caméras de surveillance et de systèmes de détection, ces structures détectent les camions de plus de 3,5 tonnes qui doivent s'acquitter de l'écotaxe, et vérifient si ces véhicules sont bien équipés d'un boîtier GPS. Ce dernier se déclenche lors du passage du camion devant une borne écotaxe, et calcule le montant dû à l'État.

    Les portiques écotaxe sont la cible de la colère des «bonnets rouges» depuis plusieurs mois. La première action marquante date du 2 août, quand un groupe de manifestants avait détruit un portique près de Morlaix. Rebelote le 8 octobre, avec un nouveau sabotage à Melgven, entre Quimper et Lorient. Jeudi, la préfecture du Finistère avait procédé au démontage du portique de Pont-de-Buis. Ce dernier avait été la cible d'une violente manifestation le 26 octobre.

    Même de simples radars routiers sont vraisemblablement touchés par la colère bretonne. Cette semaine, pas moins de 6 radars ont été incendiés dans le Morbihan, dont quatre rien que pendant la nuit du 31 octobre au 1er novembre. Mais le phénomène ne semble pas circonscrit à la Bretagne. Selon la Voix du Nord , une borne écotaxe a été incendiée ce dimanche près d'Avesnes-sur-Helpe, dans le Nord.

  3. Enfin une explication claire des incohérences

  4. Réactions politiques à la manifestation de Quimper

    Au lendemain de la manifestation des bonnets rouges à Quimper (29) qui a réuni entre 15 000 et 30 000 personnes, personnalités politiques et syndicales lancent un appel à la négociation autour du "Pacte d'avenir pour la Bretagne".

    Antonin Billet (avec AFP)
    Publié le 03/11/2013 | 10:51 © G. Musset

    Le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, invite "toutes les parties prenantes à se retrouver" autour du "Pacte d'avenir pour la Bretagne", après la manifestation qui a réuni samedi 15.000 à 30.000 manifestants à Quimper.

    "Le Préfet de région prendra contact à cette fin dès lundi avec les élus et les partenaires économiques et sociaux", a indiqué le chef du gouvernement dans un communiqué.

    Jean-Marc Ayrault "confirme que le gouvernement poursuit les travaux engagés avec les collectivités locales pour préparer le Pacte d'avenir pour la Bretagne qu'il a annoncé le 16 octobre dernier".

    Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l'Etat

    Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l'Etat, a estimé, samedi soir sur BFMTV, qu'on était "sorti de la crise de l'écotaxe" et qu'il fallait "maintenant négocier" le pacte d'avenir de la Bretagne.

    Elle a appelé les syndicats qui ont manifesté à Carhaix "à retrouver ceux de Quimper pour parler de la reconversion industrielle et agroalimentaire de la Bretagne".

    Pierrick Massiot, Président de Région Bretagne

    “On annonçait une manifestation pour l’emploi. Ce fut une manifestation de l’emploi de la force par quelques provocateurs. C’était prévisible, hélas ! Si l’appel à la mobilisation pour l’emploi était légitime, au moment où il a été lancé, la suspension de l'écotaxe et l'annonce d'un Pacte breton par le Premier Ministre était un premier signal fort d’apaisement. Le slogan initial était « Vivre, travailler et décider au pays ». Il a été aujourd'hui détourné", juge Pierrick Massiot, le président de la région Bretagne, dans un communiqué.

    "Entre nostalgiques des manifestations contre le mariage pour tous, les tenants de la défense de l’emploi, ceux qui veulent en finir avec l’écotaxe -qui n’est pas à l’œuvre-, les Bretons sincères, les nationalistes masqués, les militants de tous bords, toutes les conditions étaient réunies avec des mots d’ordre incohérents, pour qu’il y ait des débordements. Des dégâts à Quimper, des blessés, dans les rangs des forces de l’ordre comme dans ceux des manifestants ; mais aussi des centres des impôts, la permanence d’un député saccagé ; deux portiques brûlés et tombés, des radars détruits. Qu’est-ce que cette violence imbécile construit ? Quel message croit-on envoyer ? Quelle image de la Bretagne dans les médias ?", ajoute le président de région.

    Thierry Gourlay, secrétaire régional de la CGT

    "La Cgt invite les salariés, nombreux à Quimper, à s’identifier avec les organisations syndicales pour que leurs préoccupations pèsent dans la construction du pacte d’avenir pour la Bretagne. Ce pacte d’avenir doit commencer par l’arrêt immédiat des licenciements pour permettre un dialogue constructif pour l’ensemble des salariés de la région. Il ne peut y avoir de front commun entre les licenciés et les licencieurs. La Cgt regrette les débordements et la violence lors de la manifestation Quimpéroise, qui était malheureusement prévisible, et pour certains prémédités", explique Thierry Gourlay, secrétaire régional de la CGT.

    La Cgt avec d’autres organisations syndicales appelle "les salariés à poursuivre la mobilisation interprofessionnelle en manifestant le 23 novembre à Rennes pour le maintien et le développement de l’emploi et le maintien des sites de production", ajoute-t-il.

  5. Michel Cornil, vice-président d’Ecomouv, la société chargée de la gestion et de la perception de l'écotaxe et dont l'actionnaire majoritaire (70 %) est l'italien Autostrade, rappelle les termes du contrat qui le lie à l'Etat français. Et entend bien que les clauses de celui-ci soient respectées.

    Lire notre enquête sur la signature d'un partenariat public-privé controversé avec la société Ecomouv

    Jean-Marc Ayrault a annoncé la suspension de l’écotaxe, dont la mise en application était annoncée pour le 1er janvier 2014. Le ministre du budget, Bernard Cazeneuve, a indiqué, jeudi 31 octobre, que "cela ne durerait pas des mois". Quelle est votre réaction ?

    Michel Cornil. Nous attendons avec attention que soit précisée la date à laquelle l’écotaxe entrera en vigueur. Pour le moment, nous continuons à installer le dispositif et ses infrastructures, à implanter et équiper les portiques, à enregistrer les poids lourds. Le gouvernement a choisi de mettre l’accent sur la concertation et de suspendre l’écotaxe. Nous, nous serons prêts pour le démarrage qui était annoncé pour le 1er janvier prochain.

    S’agit-il d’une rupture du contrat qui vous lie à l’Etat ? Allez-vous demander des compensations ?

    Il y a déjà eu des reports [l’écotaxe devait être appliquée au 1er juillet 2013], car le gouvernement a estimé que les acteurs n’étaient pas totalement prêts, ni Ecomouv ni les autorités, encore moins les transporteurs. Nous avions alors décidé avec l’Etat de nous focaliser sur une mise en place au 1er janvier.

    S’agissant de la nouvelle suspension, le contexte est différent. A partir du 1er janvier, comme le système sera opérationnel, l’Etat devra alors nous payer le loyer prévu contractuellement [230 millions d’euros annuels, "18 millions mensuels", selon le ministre du budget]. Cette somme correspond essentiellement aux dépenses de fonctionnement, frais de personnel, coûts d’entretien du système, tel que le contrôle des capteurs des 173 portiques qui doivent être installés.

    Et si la suspension devenait un abandon ?

    Pour le moment, il n’est question que de suspension, même si aucune date n’est avancée. Mais si le système s’arrête, tous les termes du contrat auront à s’appliquer avec les indemnisations prévues, à savoir le remboursement de l'ensemble des frais engagés. Le gouvernement nous a garanti qu’il honorerait les clauses du contrat.

    A combien s’élèvent ces frais d'indemnisation ? 800 millions d'euros, comme l’a indiqué Stéphane Le Foll, le ministre de l’agriculture ?

    Je ne conteste pas cette somme. Mais, encore une fois, nous œuvrons dans le cadre d’un contrat de partenariat public-privé. Nous restons dans ce cadre et Ecomouv gère, aujourd’hui, la suspension de l’écotaxe avec l’Etat français, une période transitoire donc.

    Quelles seraient les conséquences d'une mise en œuvre de l'écotaxe après les élections municipales, une hypothèse plausible?

    La situation n’est, bien sûr, pas la même si la transition n'est que de quelques mois ou si elle dure plus longtemps. Dans ce dernier cas, le gouvernement aurait à payer les mensualités de loyer à Ecomouv pendant plus longtemps. Pour notre part, nous maintiendrions le personnel et tout le système dans l’attente du démarrage. Personne ne sait le temps que le gouvernement veut laisser à la concertation et ne connaît donc le futur de l’écotaxe. Aujourd’hui, le calendrier des réunions de dialogue n’est pas encore précisé.

    Cela ne risque-t-il pas d’avoir un effet sur l’enregistrement des camions, nationaux et internationaux ?

    Cela est possible. Mais nous n’en savons rien aujourd’hui. Nous en sommes à 109 000 camions enregistrés, 45 000 dossiers en cours de validation, dont près de 30 % de véhicules étrangers [sur un total de quelque 350 000 poids lourds visés]. Depuis début septembre, nous étions sur un rythme de 3 500 enregistrements quotidiens. Celui-ci va peut-être ralentir, mais il nous reste encore les dossiers en attente. Encore une fois, tout va dépendre de la date annoncée pour la mise en vigueur de la taxe.

    Lire aussi Ecotaxe : la suspension coûtera 55 millions à l'Etat par trimestre de retard

    Certains s’interrogent sur la société Ecomouv, son capital majoritairement italien, les conditions d’attribution du marché par le précédent gouvernement. Le sénateur socialiste François Rebsamen va même jusqu’à demander une commission d’enquête parlementaire sur la création de votre société ? Que répondez-vous ?

    Le capital de la société est détenu à 70 % par Autostrade per l’Italia, une compagnie d’autoroute italienne. En 2011, quatre sociétés françaises sont entrées au capital, à hauteur de 30 % : Thales, Steria, SFR et la SNCF. Ecomouv a remporté un appel d’offres européen de l’Etat français. Un recours a été déposé par un concurrent devant le Conseil d’Etat, qui a validé le choix opéré par l’Etat.

    Rémi Barroux
    Journaliste au Monde

  6. Le train qui lévite à toute vitesse
    6 octobre 2013 à 18:06


    Correspondant Libé à Tokyo
    EN DIRECT DE TOKYO

    Un nez effilé de 14 mètres. Une tête profilée tout en longueur pour glisser dans l’air. Un passage éclair qui soulève de gros coussins d’air. Véritable fusée des rails, le Maglev (magnetic levitation), un train à sustentation électrodynamique, circule à la vitesse de croisière de 500 km/h.

    Fin août, après deux ans au garage, il a repris des tests sur une ligne expérimentale rallongée entre les villes de Uenohara et Fuefuki, dans la préfecture de Yamaguchi (centre du Japon). Sur les 42,8 km de ligne droite, le prototype L-zero avec ses cinq wagons a atteint 502 km/h en une poignée de minutes.

    Bobines. Ce train volant sans conducteur avance grâce à des forces électromagnétiques. De puissants électro-aimants placés sur la voie et des bobines supraconductrices - qui se repoussent - installées à bord des wagons, lui permettent de léviter au-dessus d’un rail central et de se déplacer sans frottement ni contact. Il peut ainsi naviguer à des vitesses records.

    En 2003, un précédent prototype japonais avait circulé à 581 km/h sur ce même tronçon expérimental. La compagnie Central Japan Railway (JR Tokai) qui promeut, un peu seul au monde, le Maglev, ambitionne de transporter jusqu’à 1 000 passagers sur un trajet ralliant Tokyo à Nagoya (286 km) en seulement quarante minutes en 2027, contre une heure trente-cinq aujourd’hui avec le Shinkansen, l’équivalent du TGV. «Les trains Maglev vont être à la pointe des services de transport au XXIe siècle», a trompeté le président de JR Tokai, Yoshiyuki Kasai, le 29 août. Il en est persuadé : leur mise en circulation devrait «marquer un tournant dans l’histoire mondiale des technologies de transport». JR Tokai a annoncé que le premier coup de pioche des travaux serait donné en avril prochain.

    Mais il s’agit d’un chantier titanesque aux coûts colossaux car les Maglev ne peuvent emprunter une voie de chemin de fer traditionnelle. Question de technologie. Ensuite, il faut que le tracé soit relativement rectiligne pour faciliter de telles vitesses de pointe. Autrement dit, les ingénieurs vont devoir creuser 248 km de tunnel (près de cinq fois le tunnel sous la Manche), notamment sous Tokyo et dans les montagnes du centre du Japon.

    Argument. La compagnie de chemin de fer a chiffré à 52 milliards de dollars (38,4 milliards d’euros) les investissements nécessaires pour ce Tokyo-Nagoya en Maglev. C’est compter sans les frais d’entretien et de maintenance et sur une technologie trois fois plus gourmande en électricité que le Shinkansen actuel, à en croire certains spécialistes. Voilà qui risque d’être problématique dans un Japon en pleine cure d’austérité électrique post-Fukushima. Mais JR Tokai estime que le Maglev ultrarapide concurrencera sans difficulté l’avion et encouragera les automobilistes à préférer le train. L’argument aura certainement du poids quand la ligne Tokyo-Osaka, principal axe de communication du pays, sera ouverte au Maglev. Pas avant 2045 - si tout va bien.
    Arnaud VAULERIN Correspondant à Toky

    Catégorie Transport voyageur

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